Thaïelsen

Histoire

On dit que la première personne que voit un dragonnet quand il sort de sa coquille deviendra dans son cœur sa mère, est-ce que cela fait de moi le fils du chef de ma tribu ?

Je suis né dans la couvée avec les autres, peu importe notre mère ou notre père, une demande très spéciale fut demandé. Le chef des Udaras sentait qu'il était temps pour lui de trouver un héritier, nommer un nouveau jeune dragonneau comme son descendant. Pourtant, il n'était pas à l'article de la mort, même si à l'époque je ne comprenais pas grand chose, mais le chef voulait nous voir grandir, choisir le meilleur du clan des Udaras.

Ainsi il avait réunis un groupe de nouveaux nés, nés à la même époque, tous éclos devant ses yeux. Il observa en silence et patiemment notre naissance. J'étais un jeune dragon plutôt calme et peu turbulent, ça ne m'empêchait de me montrer bagarreur quand on me cherchais.

Par instinct, les rejetons et moi approchions le chef, celui qui était notre père à nos yeux. L’immense dragon se redressa en souriant fièrement, alors que la plupart soit penchaient leur tête sans comprendre, soit se cachaient de crainte, j’étais le seul à vouloir me dresser sur mes pattes arrières, tout derrière le troupeau, afin de mieux voir et pour imiter la grandeur de celui que j’estimais mon père.

Ayant quelques difficultés à manoeuvrer, je ne fis que tomber lourdement sur le dos, remuant ma tête alors que je tentais de me redresser pour recommencer. Je n’ai pas vraiment compris ce qu’il c’était passé, mais à peine ai-je eu le temps de me redresse pour tenter de reprendre ma position tel un bipède que l’immense patte du mâle dominant s’écrasa devant moi, le chef avait choisi qui serait son héritier, le seul qui aurait autant de courage pour se dresser devant lui plutôt que s'aplatir, il voulait d’un héritier qui ai la mentalité suffisante pour faire taire les ennemis des Udaras sans se laisser manipuler par ceux qui l’entoure.

De ce fait je n’ai jamais connu mes véritables parents, mon père était à mes yeux le chef et pourtant dans mon coeur il était mon père. Il m’apprit à chasser, me battre, il me confia aux alchimistes de la tribu pour apprendre ce qui me suffisait pour soigner et me transmit son savoir de diriger et manipuler les autres.

Pourtant, ce père, je ne pus suivre son apprentissage que peu de temps. Un matin il partit, s’envolant loin de la tribu, m’interdisant formellement de le suivre : il ne revint jamais et le chef des armées de l’époque me dit que malgré ma jeunesse, le destin des Udaras reposais entre mes griffes.

Je n’avais que 400 levers de soleil quand les Udaras ont perdus la personne la plus importante à leur yeux. Je n’avais que 400 levers de soleil quand on m’expliqua que j’étais bien au dessus des dieux et que je devais régner seul sur la tribu.

Le chef des armées m’avait beaucoup aidé lors de ces 50 derniers levers de soleil. J’apprenais autant que je dirigeais. Je n’avais pas forcément les bonnes décisions et devait très souvent demander conseil à mon ami et tuteur depuis dragonneau.

J’ai appris de moi même à tenir d’une griffe de fer ce clan, j’ai appris de moi même que les autres camps ne voulaient pas que notre bien. Il fallait qu’on les manipulent, c’était ce que faisait mes prédécesseurs, parler pour mieux contrôler.

Dans mon apprentissage j'appréciais partir avec les Traqueurs afin de chasser des proies. Ma taille imposantes et mon air menaçant avait souvent eu le réflexe pour les autres traqueurs de me nommer "Le Tyran des Plaines". Non pas parce que j'étais particulièrement tyrannique mais plus parce qu'une fois que j'avais décidé qu'une proie sera capturée et tuée, une fois que j'avais envie de jouer avec elle, je ne la lâchait plus du tout.

Je suis enfin un adulte, ayant enfin acquis ma taille finale. Ma vie prenait enfin son départ, il était temps pour moi de régner sur les Udaras. Je me sentais invincible, j'étais si fort et fier que je me sentais au dessus des divins, après tout c'est ce que mon prédécesseur m'avait dit : j'étais bien au delà des divins. 18 levers de soleil passèrent depuis mon ascension officiel en tant que chef.